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5 erreurs à ne pas commettre lors de la rédaction d'une annonce immobilière

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Rédiger une annonce immobilière n'est pas chose aisée. Voici 5 erreurs à ne pas commettre.

Sans surprise, la rédaction d’annonces immobilières et leurs publications fait partie intégrante du travail d’agent immobilier. Cette tâche, qui peut sembler chronophage, est des plus importantes. Il faut accorder une attention toute particulière à la rédaction de chaque annonce.

Voici 5 erreurs à ne pas commettre lorsque vous rédigez et publiez vos annonces immobilières.

1. Écrire des abréviations

Certes, il est plus pratique d’écrire "sdb" que "salle de bain", mais ces abréviations ont un impact négatif pour le référencement de votre annonce.

En effet, les moteurs de recherche tels que Google ne vont pas identifier le raccourci "sdb", ils ne considèreront donc pas ce mot dans leur analyse, vous ne pourrez pas référencer votre annonce sur le critère salle de bain…

Il en sera de même pour l’abréviation "4p" à la place de "4 pièces", ce qui est pourtant un élément déterminant dans les critères de recherche d’un futur acquéreur ou locataire. Il est donc nécessaire de bien rédiger ses annonces en écrivant les termes sans raccourcis.

2. Définir un titre peu ou pas explicite

Le titre de l’annonce est comme le slogan d’une marque, il doit donner envie. Pour cela, il doit être accrocheur et inclure les données principales qui qualifient la recherche d’un acquéreur ou d’un locataire. C’est-à-dire : type de bien, nombre de pièces, localisation géographique (par exemple le nom de la localité ou bien le quartier pour une grande ville).

Les adjectifs sont les bienvenus pour qualifier le bien, par exemple : "Superbe 4 pièces Haussmannien de 70 m² refait à neuf dans le style moderne. Paris 10ème arrondissement."

Il est nécessaire d’allier le côté purement objectif (caractéristiques) mais aussi subjectif, émotionnel "superbe, moderne"…

3. Publier une annonce trop courte sur votre site internet

De manière générale, les moteurs de recherche apprécient les pages dont le contenu est supérieur à 200 mots. Même s’il est difficile de rédiger une annonce immobilière de cette longueur, cela apporte un réel avantage pour le référencement naturel (SEO).

Les informations principales comme le type d’offre (vente, viager, location, programme neuf…), le type de bien (appartement, maison, immeuble, commerce…), ainsi que le nombre de pièces doivent figurer au début de l’annonce.

Ces informations considérées comme principales suivent la logique des moteurs de recherche et celle de l’internaute.

Ensuite, place aux informations secondaires telles que les caractéristiques intrinsèques du bien (extérieurs, vue, terrasse, résidence sécurisée…) ainsi que sa superficie et la répartition de ses espaces (nombre de chambres, salle d’eau…).

La description de l’environnement ("calme, proche centre-ville…"), la situation géographique sont des éléments importants qui permettront d’autant plus facilement d’atteindre les 200 mots et d’optimiser le référencement de l’annonce immobilière.

4. Utiliser la même annonce sur tous les supports

Chaque annonce immobilière est, le plus souvent, partagée sur le site internet de l’agence immobilière ainsi que sur des portails d’annonces.

Chacune de ces publications est à personnaliser. Si une annonce est partagée à l’identique sur différents sites son contenu sera considéré comme dupliqué (duplicate content). Cette pratique est pénalisée par les moteurs de recherche qui valorisent l’exclusivité de contenu.

Pour chaque support, l’annonce doit donc être adaptée, l’utilisation de synonymes et la reformulation sont un exercice à maîtriser ! Certains logiciels immobiliers facilitent même la tâche en permettant à l’utilisateur de changer le texte de l’annonce pour chaque portail immobilier au moment de l’export de l’annonce.

5. Partager une annonce sans photo

Les annonces dépourvues de photos sont beaucoup moins cliquées que les autres. Ce dernier élément joue sur la psychologie du visiteur : " Pourquoi n’y a–t-il aucune de photo ? Le bien a surement beaucoup de défauts, le quartier n’est pas sûr, il faut tout refaire, il y a beaucoup de travaux, du vis-à-vis… ".

Cependant, les raisons peuvent être toutes autres, par exemple, à la demande du propriétaire ou si un locataire est actuellement en place, l’agent immobilier n’a pas eu le temps de prendre les photos alors que ce type de bien est pourtant très recherché…

Pour pallier à ce problème, il est indispensable d’associer au moins 1 photo au bien, cette dernière peut par exemple montrer le quartier ! Tous les agents immobiliers sont majoritairement sur le terrain, alors pendant les visites, il est assez facile de prendre des photos des quartiers afin d’illustrer les annonces.

L’annonce ayant une photo principale, la barrière du "premier clic" sera effacée et les visiteurs pourront à minima lire le descriptif du bien, l’annonce suscitera donc plus d’intérêt.

L’annonce immobilière est la porte d’entrée vers un premier contact, elle doit donc être réfléchie et travaillée afin de maximiser sa visibilité !

Olivier Bugette