Défaut de financement en cas de substitution et clause pénale
En l’espèce, la SCI, venderesse, ne saurait prétendre qu’une demande de prêt faite au nom d’une SCI augmenterait le risque pour la banque dans la mesure où les associés d’une société civile sont tenus indéfiniment de toutes les dettes sociales de cette personne morale et où le bénéficiaire avait proposé une caution personnelle pour tous les emprunts ainsi qu’une hypothèque.
Ainsi, la cour d’appel a pu en déduire que le fait que la demande de prêt mentionnait que les locaux seraient acquis et payés par une SCI à créer n’ayant pu avoir aucune incidence sur la non-obtention du financement, le bénéficiaire n’avait commis aucune faute de ce chef.
Cour de Cassation, 3ème Chambre Civile, 20 mai 2014 n°13-16483