Nature urbaine

Parmi eux, « le fil vert », un jardin liane destiné à être installé comme une passerelle entre les immeubles pour permettre à leurs habitants de partager leur passion pour la nature ; « Bus Roots », un projet consistant à transformer les toits de bus en jardins éducatifs itinérants pour les enfants ou encore le panneau « Vitral », un jardin vertical de la taille d’une affiche, à la fois décoratif et purifiant, imaginé pour les couloirs de métro. Le prix étudiant a été remis à un outil de « green guerilla » permettant de bombarder, propulser et injecter des graines entre les pavés et dans les moindres interstices urbains.

Que nous disent ces projets ? Que la nature est devenue un véritable thème de réflexion pour ceux qui sont en charge d’imaginer notre futur. Qu’elle a assurément sa place en ville. Et pas seulement dans les parcs et jardins publics. Mais aussi et surtout, qu’elle peut autant contribuer à l’embellissement de notre cadre de vie qu’à modifier nos relations avec les autres.

Après la nature décorative, place à la nature active, capable d’agir sur nos manières de vivre.