Succession, donation : comment faire le bon choix pour léguer vos biens à vos héritiers ?
La donation de votre vivant
Quelques milliers d’euros par-ci par-là permettront à vos héritiers de profiter de votre argent pendant que vous êtes encore vivant, et cela sera soustrait à la somme totale. Sachez que ces sommes doivent être déclarées et sont soumises à une législation stricte : vous ne pouvez pas donner plus de 100.000 euros à chacun, à une fréquence supérieure à tous les 15 ans. La donation de biens entre époux est également une pratique simple pour éviter toute taxation inutile.
Sachez toutefois que ces sommes devront être déclarées au moment de la succession afin d’être réintégrées dans la somme globale et faire partir du calcul des quotités.
L’assurance vie
Si vous contractez une assurance vie avant vos 70 ans, vous pouvez nommer le bénéficiaire de votre choix. Après votre décès, le bénéficiaire pourra en profiter sans taxes ni restriction liée à votre lien de parenté.
Succession : la rédaction d’un testament
Pour être sûr que vos volontés seront appliquées, rien ne vaut la rédaction d’un testament devant notaire. Le cadre légal vous permettra de savoir ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire. C’est ainsi que vous pourrez nommer vos héritiers et prononcer leur part d’héritage, dans la limite de ce que décide la loi. Toutefois, chaque quote part sera taxée en fonction des normes en vigueur.
La société civile
C’est un bon moyen de transmettre à moindre frais. En effet, un bien mobilier prend en compte les prêts, travaux et investissements, ainsi que sa décote. Cela signifie que vos héritiers ne peuvent être taxés au-delà d’une valeur maximale, bien en deçà de la valeur d’investissement que vous leur transmettez.