Baisse de la demande placée de bureaux en IDF
L’étude précise qu’il s’agit également d’une légère hausse par rapport à la moyenne trimestrielle de 2009. 15 transactions supérieures à 5 000 mètres carrés ont été conclues sur la période, pour un total de 166 100 mètres carrés, soit 35 % de la demande placée. Les volumes placés sont en retrait de 3 % par rapport à la moyenne trimestrielle de 2009. Les pré-commercialisations représentent, en nombre, 27 % de ces grandes transactions contre 18 % au 2ème semestre 2009.
Record de surfaces intermédiaires
Les surfaces intermédiaires, comprises entre 1 000 mètres carrés et 5 000 mètres carrés pèsent, avec 168 400 mètres carrés pour 36 % de la demande placée, un niveau record. La part des surfaces inférieures à 1 000 mètres carrés est stable à 29 %, 137 700 mètres carrés ayant été placés dans cette tranche de surfaces. CBRE précise que Paris a concentré près de la moitié de la demande placée au 1er trimestre 2010 avec une augmentation de 55 % par rapport à la moyenne trimestrielle 2009. « Deux phénomènes se sont conjugués, le retour des grandes transactions et le dynamisme des petites et moyennes surfaces.
La croissance a ralenti et marque une pause au 1er trimestre 2010. Le stock reste stable par rapport au 1er janvier 2010 avec 3,6 millions de mètres carrés inoccupés. En un an, le stock a crû de 23 %. En termes de perspectives, « si la demande exprimée devrait progressivement reprendre consistance et les volumes de transactions ne plus baisser, l’horizon n’est pas sans nuage » estime CBRE. L’étude conclut toutefois en précisant que « la demande placée francilienne devrait être comprise entre 1,7 et 1,9 million de mètres carrés en 2010 et à ce niveau, être plus sensible aux bonnes qu’aux mauvaises surprises de la conjoncture ».