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Gecina filialise son immobilier résidentiel

Gecina entend accueillir des investisseurs minoritaires

Gecina entend accueillir des investisseurs minoritaires - dr

La foncière Gecina adopte une nouvelle politique financière en support de sa stratégie opérationnelle. Celle-ci passe notamment par une filialisation de la branche d’immobilier résidentiel, et « des acquisitions et développements en immobilier tertiaire.

Gecina filialise son immobilier résidentiel. Le conseil d’administration de la foncière a validé hier le principe de l’opération, qui doit permettre à la société de « poursuivre sa stratégie de gestion de son patrimoine autour de filiales dédiées par pôle d’activité », mais surtout de rendre possible, « à terme, l’entrée d’investisseurs minoritaires » au capital de la branche résidentielle. Ce projet, qui s’inscrit dans la droite ligne du recentrage stratégique opéré en début d’année, ne concerne que l’immobilier résidentiel classique ; il exclut les deux autres composantes du « pôle démographique » : les résidences étudiantes, dans lesquelles Gecina prévoit d’investir 280 millions d’euros sur trois ans, et la santé (300 millions d’euros d’investissements ciblés d’ici 2014).

Cessions d'hôtels à l'étude

Pour son « pôle économique » (immobilier de bureaux, logistique et hôtels), Gecina prévoit « des acquisitions et des développements en immobilier tertiaire », ainsi que « des arbitrages partiels […] sur la logistique ». La vente d’hôtels est à l’étude, mais les cessions devront se faire « dans des conditions optimales », les actifs en question délivrant « un rendement élevé et une forte visibilité des cash flows à un horizon huit ans », précise la société.

Un endettement maîtrisé

En marge de ces annonces, Gecina indique que son conseil d’administration a également validé les différents axes de la politique financière de la société, et les mesures prises pour mener à bien sa stratégie opérationnelle. Celles-ci mettent l’accent sur la maîtrise de l’endettement. Gecina prévoit notamment de limiter son ratio d’endettement à un maximum de 45 %, et entend adopter « à moyen terme » une structure d’endettement constituée à 60 % de dette bancaire et à 40 % de dette obligataire (contre respectivement 78 et 22 % actuellement). Enfin, dans le cadre de la « politique de gestion active » de ses couvertures de dette qu’elle mène afin d’en allonger la maturité, Gecina prévoit de mettre en place d’ici la fin de l’année 1 350 millions d’euros de lignes de couvertures sur une maturité moyenne comprise entre 4 et 9 ans. Sur ces bases, le coût moyen de sa dette est attendu à environ 4,1 % en 2011.

François Alexandre