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L'immobilier, valeur refuge mais pas à n'importe quel prix

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L’immobilier n’aurait pas perdu son statut de valeur refuge.

Selon les résultats d’un sondage mené par Ad Valorem auprès de ses clients, la pierre bénéficie d’un regain d’intérêt auprès des investisseurs. Mais si les projets immobiliers restent d’actualité, la précipitation n’est plus de mise.

Afin de connaître l’état d’esprit des investisseurs particuliers, Ad Valorem a adressé à ses clients et prospects un questionnaire sur leurs intentions d’investissement à court et moyen terme. 601 personnes ont répondu. « Pour 67 % d'entre eux, la chute de la Bourse entre octobre et novembre 2008 représente une forte incitation à investir dans l’immobilier », constate Ad Valorem. « Lorsqu'ils sont interrogés sur les arguments qui justifient le mieux, à leurs yeux, un placement locatif, ces investisseurs citent en premier la pérennité du patrimoine, la préparation de la retraite et la recherche de revenus locatifs ». Pas de surprise de ce côté-là. Plus étonnant en revanche, est la constatation que « la recherche de plus-values ou d’avantages fiscaux fait moins recette, signe d'un certain désenchantement vis-à-vis des promesses gouvernementales des dernières années, en dépit de l’annonce du lancement du dispositif Scellier en janvier ».

La moitié des investisseurs sondés déclarent avoir l’intention d’investir dans le courant de l’année 2009, dont 46 % à des niveaux de prix compris entre 200 à 500 000 euros. « Mais, ils le feront sans se précipiter ». Ainsi, 64 % des personnes interrogées disent « attendre l’évolution du marché pour investir dans l’immobilier ». Et les investisseurs n’ont guère de doute quant au sens de cette évolution : « la quasi-totalité prévoit une baisse des prix (81 %) et préfère attendre que celle-ci s'accentue pour prendre leur décision (42 %) », conclut Ad Valorem.

E.S.

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