L'investissement en immobilier de bureau plonge avec la crise
La chute est brutale, puisqu’elle atteint 78 % par rapport au quatrième trimestre 2008. « Les problèmes de financement de crédit demeurent et ont pour conséquence une raréfaction des grandes transactions », explique Atisreal.
Fait nouveau, alors que le phénomène épargnait jusqu’à maintenant les marchés régionaux, tous affichent désormais des « baisses considérables, [...] rattrapés par une économie qui tourne au ralenti ». Ainsi, en comparaison annuelle, Lyon et Marseille accusent des replis de 83 et 95 %, pour des investissements respectifs de 41 et 4 millions d’euros. L’arrêt est plus brutal encore à Lille, où la chute atteint… 100 %. La capitale du Nord n’est pas la seule dans ce cas en Europe, aucune transaction n’ayant été réalisée à Manchester, au Royaume-Uni, ni à Bucarest, en Roumanie. Des vingt villes européennes étudiées par Atisreal, aucune n’a enregistré une progression de ses volumes d’investissements ; la baisse la moins forte est signée Milan, avec un repli de 8 % (378 millions d’euros).
E.S.