L'investissement immobilier en demi-teinte

KPMG fait part d'un relatif optimisme pour l'investissement immobilier dans la zone euro. Un constat valable pour la France, mais qui diffère toutefois selon le segment observé : alors que le bureau progresse, le résidentiel est lui à la peine dans l'Hexagone. Les prix de l'ancien restent globalement en baisse (-1,2 % selon l'Insee), sur fond d'accélération de la baisse des ventes fin 2014. Et ce en dépit d'une production de crédit en hausse, dopée par des taux records, rappelle KPMG. L'immobilier de bureau affiche de bien meilleures performances en 2014 : 14,6 milliards d'euros investis en 2014, en hausse de plus de 50 % sur un an.

La France derrière l'Allemagne et le Royaume-Uni

Mais l'investissement européen reste largement porté par le Royaume-Uni et ses 69 milliards d'euros dégagés en 2014. En hausse de 16 % comparé à 2013, les montants investis représentent 30 % du total du Vieux continent. L'Allemagne est deuxième, affichant 45 milliards d'euros (-1 % comparé à 2013).

Avis aux investisseurs, donc, même si certains indicateurs - des tensions géopolitiques en Ukraine et au Moyen-Orien, à « l'insuffisance des réformes structurelles » - sont de réelles ombres au tableau.

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