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Paris, 2ème ville d'Europe pour l'immobilier de bureau

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Londres reste la ville la plus chère au monde pour la location de bureaux, selon la dernière édition de l’étude Office Space Accross the World, du cabinet de conseil en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield.

Paris perd du terrain malgré une hausse toujours conséquente.

Publiée la semaine dernière, l’enquête compare les loyers de bureaux pratiqués dans 203 métropoles de 58 pays : les loyers ont progressé dans 79% de ces villes, sont restés stables dans 20% et n’ont reculé que dans le pour cent restant. Cushman & Wakefield, qui note que 2007 a été l’année la plus faste depuis le retournement du marché immobilier du début de la décennie, constate une hausse moyenne globale de 14% des loyers moyens. Dans les dix villes les plus chères, cette progression s’établit à 40%.

Pour Elaine Rossall, de Cushman & Wakefield, cette forte hausse s’explique par la pénurie de biens de qualité, elle-même liée à la prudence dont les promoteurs immobiliers continuent de faire preuve, « principalement comparé aux pics de 2001 et 2002 ».

Londres en tête, Paris perd du terrain face à Mumbai et Moscou

Le West End londonien conserve sa place en tête de classement, avec un loyer moyen annuel de 2 277 euros le m², en hausse de 30% en monnaie locale. Hong Kong occupe la deuxième place du classement, avec un loyer de 1 745 euros par m² et par an (+40%), et supplante Tokyo (1 536 dollars/m²/an), reléguée cette année en troisième position. Précédée désormais par Mumbai (Bombay) et Moscou, Paris perd deux places, mais reste la deuxième ville la plus chère d’Europe avec un loyer de 1 035 dollars par m² et par an. Ce recul de Paris ne doit pas faire perdre de vue que le loyer moyen y a progressé de 12% en l’espace d’un an.

Cushman & Wakefield met également l’accent sur la percée de Singapour, qui fait une entrée fracassante dans le top 10, à la septième place du classement cette année contre la dix-septième en 2007, avec un loyer de 954 dollars par m².

Elaine Rossall estime qu’il faudra attendre quelques mois avant de pouvoir se faire une idée précise de l’ampleur de l’effet de la restriction du crédit sur le marché de la location de bureaux. On peut cependant avancer sans se tromper qu’on ne connaîtra pas cette année des taux de croissance aussi élevés qu’en 2007.

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