Timide reprise de l'investissement en immobilier tertiaire

Il s’agit du troisième plus bas niveau enregistré depuis 2003. Ce volume est équivalent à la moyenne des trois premiers trimestres 2009, correspondant à la reprise graduelle des investissements. Avec ce seuil de 845 millions d’euros, le marché affiche une progression de 90 % par rapport au premier trimestre 2009 mais est en recul de 68 % par rapport au quatrième trimestre 2009. L’étude note que le marché est atypique, même pour un premier trimestre. Seules 24 transactions ont ainsi été répertoriées, dont la vente du 103 Champs-Elysées, qui représente à elle seule 52 % des volumes investis. En dépit du nombre réduit de transactions, le sentiment d’une contraction des taux a été confirmé. Au 31 mars, la fourchette prime s’établit à 5,5 %-6% dans le Triangle d’Or.

800 M€ sous promesse

John Lang LaSalle estime que les deuxièmes et troisièmes trimestres 2010 devraient afficher de meilleurs résultats, l’activité commerciale ayant repris depuis novembre 2009. Plus de 800 millions d’euros sont d’ores et déjà sous promesse et l’étude fait savoir que le financement de volumes significatifs par les banques redevient réalisable. Le marché de l’investissement est entre les mains des investisseurs français et allemands. D’acteurs acteurs internationaux animent toutefois le marché, comme l’atteste l’acquisition par l’Emir du Qatar du 103 Champs-Elysées. L’étude nous apprend également que plusieurs compagnies d’assurance restant actives, celles-ci recherchant des investissements plus rémunérateurs que les obligations d’Etat.

John Lang LaSalle se dit relativement confiant pour les deuxièmes et troisièmes trimestres 2010. « De nombreux actifs sont actuellement sous promesses de vente et les décisions d’arbitrage ont progressé fin 2009/début 2010 » note l’étude. Elle poursuit en indiquant qu’ « afin de bénéficier de dynamisme de la demande affichée par les investisseurs, de nombreux propriétaires réfléchissent actuellement à de nouveaux arbitrages pour 2010. Le volume éventuellement mis sur le marché déterminera le niveau des volumes d’investissement de l’année. Un volume global de 6 à 8 milliards, porté par les grandes opérations, nous semble toujours envisageable ».