Burj Dubaï côté coulisses
Si le promoteur Emaar Properties affirme avoir quasiment tout vendu, des biens restent pourtant toujours en vente sur son site, note le journal le Figaro. Concernant les bureaux, les noms des entreprises clientes n’ont pas encore été dévoilés et la plus haute piscine au monde, au 76ème étage de l’édifice, n’est toujours pas terminée. Même chose pour la mosquée devant prendre place au 156ème étage du gratte-ciel. Autre signe des approximations des constructions, une fuite de l’aquarium géant a provoqué une inondation au mois de février.
Et l'immeuble ne serait pas plus à l'abri que les autres face aux difficultés dues à la crise. « C’est juste un immeuble de plus qui va faire face aux mêmes problèmes que les autres. Dubaï connait une énorme surcapacité immobilière. Cela va, selon moi, entrainer une baisse des prix supplémentaire de 30 à 40 % d’ici à deux ans. » explique Saud Masud, analyste chez UBS dans les colonnes du quotidien. Une situation selon lui « comparable à celle qu’ont connue l’Empire State Building ou le Chrysler Building à New York, dans les années 1930 ».