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Construction

Comment trouver un terrain constructible en un temps record ?

Orus, l'application qui calcule instantanément le potentiel constructible d'un terrain

Orus, l'application qui calcule instantanément le potentiel constructible d'un terrain - Philippe Huguen - AFP

Une start-up a créé une application qui permet de déterminer quasi-instantanément la "constructibilité" d'un terrain. Un service pour l'heure destiné aux promoteurs immobiliers et collectivités locales, mais qui pourrait très vite évoluer...

Construction rime avec innovation. On le sait, avant de construire une maison, il faut trouver le bon terrain. Une étape cruciale mais qui peut s'avérer laborieuse : recherche d'informations cadastrales, urbanistiques, techniques, juridiques... sans parler de l'intervention souvent nécessaire d'un architecte. Ces démarches prennent du temps, au moins une dizaine de jours.

La solution ? L'entreprise ORUS a créé une application qui permet d'obtenir l'information quasi simultanément. Concrètement, l'outil propose un plan avec des parcelles et il suffit de cliquer sur celles qui vous intéressent pour savoir presque immédiatement son potentiel de constructibilité : surface de plancher, surface habitable et plus globalement ce qu'on appelle le volume constructible. En clair, il est possible d'estimer jusqu'à quelle hauteur pourra s'élever le bâtiment à construire.

Des ambitions... internationales

Ce service est essentiellement destiné aux promoteurs immobiliers et collectivités locales en recherche quasi constante de foncier constructible. Pour utiliser l'application aujourd'hui, professionnels et collectivités doivent souscrire un abonnement, mais Orus qui veut ouvrir à terme ses services à tout le monde va très vite proposer des achats à l'unité, fiche par fiche, en rentrant tout simplement l'adresse du terrain recherché ou la référence cadastrale.

Et les choses avancent plutôt vite. Le brevet a été déposé en octobre 2015, l'application est accessible depuis maintenant 3/4 mois, et couvre déjà six villes : Marseille, Nice, Montpellier, Aix-en-Provence, Toulon et Martigues.

Mais c'est bien un outil d'envergure nationale que veut proposer la start-up aixoise. L'entreprise compte ainsi intégrer d'ici la fin du premier semestre, 34 nouvelles agglomérations dont Paris, Strasbourg, Bordeaux, Lyon et Toulouse.

La société se voit déjà partir à la conquête de marchés étrangers, avec quand même nous dit-on, des pays structurés comme la France. Autrement dit qui bénéficient d'un cadastre et de plans locaux d'urbanisme...

Marie Coeurderoy