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L'Etat débloque 600M€ pour financer les transports dans 54 villes

Les transports à Strasbourg figurent parmi les prioritaires

Les transports à Strasbourg figurent parmi les prioritaires - dr

Le gouvernement a lancé hier un deuxième appel à projets, permettant de financer à hauteur de 590 millions d’euros une mise en travaux de 622 kilomètres de lignes de transport, à travers 54 villes différentes. En 2009, l’Etat avait participé au financement de 400 kilomètres de lignes.

Pour ce deuxième appel à projets, l’Etat mettra moins la main à la poche que l’année dernière, mais cette opération permettra toutefois de couvrir une plus large surface de travaux. L’enveloppe de 590 millions d’euros dévolus aux transports cette année est destinée à « lancer 7,5milliards de travaux pour réaliser 622 kilomètres de lignes dans le cadre de 78 projets concernant 54 villes », indiquent Les Echos. En effet, un besoin urgent de lignes se fait sentir dans certaines communes, une nécessité « sans commune mesure avec le ferroviaire », selon le quotidien. Ainsi, « sur les 622 kilomètres d’infrastructures annoncés hier, 456 kilomètres concernent 45 lignes de bus à haut niveau de service, 152 kilomètres de tramway et 14 kilomètres pour le métro de Rennes », précise le quotidien. Si une meilleure desserte reste la priorité de ce chantier, le gouvernement veut également lutter contre l’étalement urbain, par exemple dans l’Hérault ou le Bas-Rhin, via l’installation de lignes de cars périurbaines.

13 écocités privilégiées

Les deux tiers des crédits, soit 390 millions d’euros, proviendront de l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afitf), « tandis que 200 millions seront issus du fonds Villes de demain, géré sous l’autorité du Premier ministre », explique le journal économique. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l’amélioration des transports dans les 13 écocités prévues par le Grenelle de l’environnement, comme Bordeaux, Rennes, Strasbourg, Plaine Commune, Montpellier ou encore Nantes-Saint-Nazaire. Ces communes bénéficieront d’un taux de subvention supérieur : « 23 % dans certains cas contre 17 % pour des aménagements plus classiques, la moyenne des programmes annoncés hier se situant à 20 % », concluent Les Echos.

Léo Monégier