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A Bruxelles, l'essor des agences immobilières "sociales"

Bruxelles, où les agences immobilières "sociales" sont  en plein essor

Bruxelles, où les agences immobilières "sociales" sont en plein essor - dr

En Belgique aussi, les propriétaires veulent être rassurés en louant leur bien, et ces agences immobilières l'ont bien compris.

Le parc locatif des agences immobilières sociales (AIS) bruxelloises a été multiplié par dix depuis le début des années 2000, pour dépasser aujourd'hui les 4.000 logements selon le site RTL.be. La FEDAIS, Fédération d'agences spécialisées dans ce domaine, recherche ainsi des logements "de toute taille et dans toutes les communes" et des propriétaires qui souhaitent louer leur bien "sans risque et sans souci".

Dans l'objectif de "socialiser" une partie du marché locatif bruxellois, en permettant à des personnes à revenus modestes de pouvoir louer à des prix attractifs, ces agences avancent que "les loyers sont certes moins élevés que sur le marché privé classique mais le propriétaire ne doit s'attendre qu'à une décote de 20% en moyenne", explique au quotidien Natalie Casteleyn, vice-présidente de la FEDAIS. Ces 4.000 logements se situent dans l'ensemble des 19 communes de l'agglomération, et principalement à Schaerbeek (13,7%), Bruxelles-Ville (12,1%) et Molenbeek (11,9%).

Sur ce point, la France n'est pas en reste : un dispositif similaire a été mis en place l'an passé à Paris, baptisé Multiloc, qui octroie une prime d'entrée de 2 000 euros au bailleur et lui alloue une aide pour ses travaux qui peut monter jusqu'à 10 000 euros. En échange, ce dernier s'engage à louer, là encore, 20% moins cher que le marché.

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Léo Monégier