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Apparu veut réhabiliter les quartiers dégradés

Apparu a fait de la lutte contre l'habitat indigne une de ses priorités

Apparu a fait de la lutte contre l'habitat indigne une de ses priorités - dr

Le secrétaire d’Etat au logement, Benoist Apparu, a réaffirmé à l’occasion de l’ouverture des 5èmes rencontres parlementaires sur le logement, qui se tiennent à Bordeaux, la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre afin de lutter contre l’habitat indigne.

25 projets à travers la France doivent ainsi passer en phase opérationnelle. Pour le premier d’entre eux, à Bordeaux, Benoist Apparu a annoncé que l’Etat s’engageait à financer à hauteur de 19 millions d’euros les actions de rénovation. 8,5 millions d’euros seront ainsi accordés à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), 7 millions d’euros pour l’Agence nationale pour l’Habitat (Anah) et 3,5 millions d’euros d’aides à la pierre pour le financement.

Des moyens massifs dans les zones à gros besoins

Rappelons que le gouvernement souhaite lutter contre l’exclusion « en étant actif pour ceux qui la subissent et inflexibles avec ceux qui l’exploitent » a insisté Benoist Apparu. Le secrétaire d’Etat souhaite également concentrer des moyens massifs dans les zones où les besoins sont les plus importants. « Il faut un dispositif massif pour une vraie transformation, et pas du saupoudrage » a-t-il souligné.

L’accent a également été mis sur le fait que la lutte contre l’habitat indigne n’est pas seulement une politique avec un volet social mais aussi avec un aspect économique. « Un logement rénové, c’est d’une part autant de dépenses en énergie en moins pour celui qui l’occupe, et d’autres, c’est autant d’activités qui vont se développer, grâce à la redynamisation d’un quartier » a fait savoir Benoist Apparu.

Le membre du gouvernement a enfin indiqué que plusieurs dizaines de millions d’euros pourront renforcer l’engagement de l’Etat, qui se porte déjà, sur la base des actions recensées, à 330 millions de crédits en provenance des agences et du budget de l’Etat.

Marc Fleury