Apparu veut réorienter l'effort de construction sociale
Lors de son intervention au congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), jeudi, Benoist Apparu a plaidé en faveur d’une réorientation de l’effort public en faveur des zones tendues.
« Il ne faut plus construire, là ou les besoins sont déjà satisfaits, là ou les loyers de sortie des logements HLM sont plus ou moins égaux aux loyers du marché, a indiqué le secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme. En revanche, il faut orienter nos financements sur les zones les plus tendues, là ou les ménages à revenus modestes ne peuvent pas payer les loyers de marché, là où les listes d’attente s’allongent. » Soit dans les territoires de la zone littorale, « où la croissance démographique est la plus forte, en particulier sur l’arc méditerranéen, sur les métropoles à fort développement économique, notamment le Grand Paris où le Président de la République a fixé un objectif annuel de 70 000 logements nouveaux, contre 40 000 actuellement », a ajouté le secrétaire.
A terme, Benoist Apparu souhaite que 75 % de logements sociaux soient construits dans les zones tendues, contre 25 % à l’heure actuelle.
Concernant l'obligation faite aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20 % de logements sociaux, M. Apparu a tenu à assurer de sa « détermination à appliquer rigoureusement la loi à l'égard des communes qui ne veulent pas remplir leurs obligations. »
E.S.
*article 55 de la loi dite de Solidarité et renouvellement urbain (SRU)