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Immobilier

Ascenseurs : la Fnaim prend le parti des syndics

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La Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) monte au créneau pour prendre la défense des syndics, épinglés la semaine dernière par l’UFC – Que Choisir dans une étude sur « le grand dérapage financier de la rénovation des ascenseurs ». L’Union de consommateurs démontre notamment que la loi du 2 juillet 2003 sur la sécurité des ascenseurs « va coûter 6 Milliards d’euros aux ménages, soit le double de ce qui était prévu lors du vote ».

Trois causes à ce « dérapage » : un calendrier de rénovation « trop serré », une concurrence insuffisante dans le secteur des ascenseurs, et les syndics - que l’UFC accuse de ne pas remplir leur rôle de conseil vis-à-vis des copropriétés. « Le syndic est rémunéré au pourcentage des travaux (entre 2 et 5%), ce qui ne l'incite pas à chercher un tarif avantageux », explique Que Choisir, favorable, comme le propose le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel à l’intégration des appels d'offres dans les charges forfaitaires du syndic.

Un avis que ne partage pas la Fnaim. Pour la Fédération, la facturation d’honoraires en cas de travaux à réaliser s’explique par le « réel travail de suivi administratif, technique et comptable » qui incombe aux syndics. « Il aurait été plus juste de rappeler que les syndics sont soumis à une obligation de mise en concurrence qu’ils respectent », poursuit la Fnaim, et qu’ils « n’ont jamais exigé de faire adopter ces travaux aux copropriétaires, ni même coordonner et superviser ces mises en sécurité qui constituent une charge de travail considérable et une lourde responsabilité professionnelle ».

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