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Immobilier

Baisse des ventes d'appartements occupés

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Les ventes de logements occupés diminuent, selon une étude publiée par Ad Valorem et le Conseil Supérieur du Notariat.

« Elles ne représentent que 5% des transactions immobilières pour les trois premiers trimestre 2007, mais le marché reste actif », précise Me Pierre Bazaille, président de l’Institut Notarial de l’Immobilier. Paris est le seul secteur qui a connu une augmentation des ventes lot par lot, qui en 2006 représentaient 38% des ventes et en 2007 plus de 55%. D’autres villes de provinces dépassent le seuil des 15%: Toulouse, Bordeaux et Strasbourg.

« La proportion des ventes de logements occupés est en baisse depuis deux ans, explique Christophe Volle, directeur des études et de la recherche chez Ad Valorem. La première cause est la loi Aurillac, qui a mis un frein à la vente par blocs par les institutionnels. » S’y ajoute la baisse des taux de rendements et la hausse des taux d’intérêts, contexte qui pousse les investisseurs privés à se tourner vers le neuf à la recherche des avantages fiscaux pour compenser la perte de rentabilité.

Les décotes de prix entre les appartements libres et les occupés sont stables depuis 1997, aussi bien en Province, à environ 18%, qu’en Ile-de-France, autour de 8%. Il existe cependant de fortes disparités entre les villes. En revanche, la décote sur les maisons anciennes en Province est passé de 21.2% à 34.6% entre 1997 et 2008, alors qu’en Ile-de-France elle a diminué de 8.3% à 5.9% sur la même période.

Les vendeurs sont pour l’essentiel des particuliers, à côté des grands propriétaires institutionnels. C’est également vrai pour les acquéreurs, même si la proportion des SCI – familiale ou non - dans les achats a doublé depuis 1997.

JMB

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