Céléos ne craint pas pour son avenir et recherche un "partenaire solide"

Dans une interview publiée vendredi sur le site Internet du quotidien Ouest France, Gilles Cadoudal, PDG du groupe immobilier basé à Saint-Brieuc revient sur les difficultés de son entreprise et les solutions qu’il envisage.

« Je n'ai pas de doutes sur l'avenir de Céléos. J'aimerai présenter mon plan de continuation pour la fin de l'année. Sans crise des subprimes, on serait encore là », déclare Gille Cadoudal. « Céléos continue à livrer 200 logements par mois. Mais il faut de l'argent frais pour redémarrer de nouvelles opérations et rassurer les banques », explique le patron du groupe présent sur tout le Grand Ouest et le Sud Est. Les événements qui ont amené le groupe au dépôt de bilan auraient, selon lui, pu être évités. « Il s’en est fallu de quelques semaines », explique-t-il. En 2007, l’entreprise était en bonne santé, et une banque s’était engagée dans le renforcement de ses fonds propres. La banque en question a abandonné le dossier, puis les ventes ont décroché. « Notre tort, c’est de ne pas avoir fait rentrer assez tôt un partenaire solide », confie le président du groupe. Le durcissement des conditions bancaires est, selon lui, au cœur du problème. Au sujet des projets immobiliers en construction, le promoteur évoque 80 opérations encore en cours. « Des opérations […] dont l’exécution fait l'objet d'un bras de fer d'une violence qu'on ne peut imaginer avec les banques »…

« Passé le choc du dépôt de bilan, on a recalibré le groupe en se recentrant sur la région. Nous voulons tenir un objectif de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 », affirme Gilles Cadoudal. « Nous devons trouver un actionnaire pour entrer au capital sinon la survie du groupe va se poser », annonce-t-il, précisant sa préférence pour des entrepreneurs « de l’Ouest ». Les recherches de partenaire sont actuellement en cours.

A.R.