Dalo : Boutin veut arrêter l'hypocrisie
Quand on a voté la loi sur le Dalo, nous savions très bien que cette obligation de résultats que l'on mettait à l'Etat ne pourrait pas être satisfaite au bout d'un an, puisqu'il manque des logements », a expliqué la ministre du Logement. « Mais cette obligation de résultats a obligé l'Etat à bouger. Et c'est ce qu'il a fait ». Et s’il n’y a pas, pour l’heure, suffisamment de logements disponibles en Île-de-France, région où se concentrent les deux tiers des demandes, « on va y arriver, petit à petit », a ajouté Mme Boutin.
Les premiers recours des familles mal-logées répondant aux critères de « priorité » du droit au logement opposable ont été examinés fin juin au tribunal administratif de Paris. Les familles dont la demande sera validée par le tribunal devront être relogées dans un délai de trois mois, faute de quoi l’Etat sera contraint de reverser une amende de 20 euros par jour au « Fond d'aménagement urbain », chargé de financer la construction de logements.
E.S.