En Ile-de-France, les jeunes peinent à partir de chez leurs parents
La tendance touche particulièrement les moins aisés, qui décohabitent en moyenne plus tard que dans les autres régions, et qu'il y a cinq ans : "aujourd’hui, un Francilien sur deux, parmi ceux qui sont nés dans la région, habite encore chez ses parents après 25 ans", indique l'institut.
La faute aux loyers élevés ? Pas seulement : selon l'organisme, cet écart s’explique en partie par l’offre régionale en matière de formation et d’emploi, "qui permet plus facilement aux jeunes de poursuivre leurs études et de s’insérer professionnellement sans changer de région".
Conséquence, en Île-de-France, ce n’est qu’à l’âge de 23 ans que la majorité de jeunes vit dans un logement autonome. Soit deux ans plus tard que l’âge médian observé ailleurs en France métropolitaine, conclut l'institut.