HLM : L'ARC met en garde contre un "mauvais combat"
Les bailleurs sociaux avaient vivement réagi lundi aux accusations de l’Union nationale de la propriété (UNPI), qui dénonçait une proportion élevée - près de 10 % - de locataires disposant de plus de 4 000 euros de revenus dans le parc de logements sociaux français.
L’ARC enfonce le clou aujourd'hui : « opposer HLM et habitat locatif privé, n’a, en effet, pour nous associations de responsables de copropriété aucun sens », dans la mesure où d’un côté, « des centaines de milliards d’euros ont déjà été consacrés à des aides pour les investisseurs privés, avec les résultats très décevants que l’on constate : insuffisance persistante de logements, loyers privés très élevés dans les zones tendues, logements vides dans certaines zones ». Par ailleurs, les copropriétaires estiment que « la pénurie de logements locatifs sociaux a entrainé de nombreux ménages dans une accession à la copropriété périlleuse, qui alimente largement actuellement le phénomène des « copropriétés en difficulté » ».
L’association de copropriétaires en appelle donc à la construction de logements sociaux « en plus grand nombre », agir sur le front des copropriétés en difficulté, et enfin « réguler le marché locatif privé pour éviter des excès pathogènes ».