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Hôtel de la Marine : La commission opte pour le Louvre

L'hôtel de la Marine devrait rester dans le domaine public

L'hôtel de la Marine devrait rester dans le domaine public - dr

La commission sur l’avenir de l’hôtel de la Marine, présidée par Valéry Giscard d’Estaing, recommande une reprise de l'hôtel de la Marine par le Louvre. Les projets de reprise de ses salons par des opérateurs privés sont écartés, mais une partie de l’établissement pourrait, elle, être exploitée par ces derniers.

Sauf rebondissement de dernière minute, l’édifice datant du XVIIIème siècle ne deviendra pas une « Villa Médicis du XXIème siècle » - un projet soutenu par l’homme d’affaires Alexandre Allard. La commission a en effet annoncé hier qu’elle écarte « du champ de ses réflexions les projets qui reposaient sur une vente déguisée du bâtiment à des acteurs privés à objectifs purement financiers ou spéculatifs », rapporte Le Figaro. Le Louvre, dans les petits papiers de la commission depuis près d’un mois, se place officiellement en première position des repreneurs potentiels du bâtiment, après le départ de l’état major de la marine, en 2014. En partenariat avec d’autres éminentes entités de la culture, comme le Mobilier national, les Manufactures, le Musée des arts décoratifs et les collections du Cabinet des médailles, « le musée serait chargé de présenter des collections et d'organiser des expositions », explique le quotidien.

Une exploitation mixte ?

Pour autant, le musée pourrait ne se voir confier que l’enfilade de salons napoléon III, qui donnent sur la place de la Concorde. Les locaux ouverts sur les cours pourraient être loués à des partenaires non encore déterminés, sans exclure des opérateurs privés. La commission préconise par ailleurs que les bureaux soit loués, « quitte à démanteler le bâtiment original - et que ceux de l'ancien hôtel de Saint-Florentin, annexés au bâtiment au XIXe siècle, puissent être affectés à la Cour des comptes », précise Le Figaro. Prochaine étape en septembre, avec la remise d’un rapport détaille à Nicolas Sarkozy.

Léo Monégier