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Ibra et Ronaldo pourraient emprunter des millions à leur banque

Zlatan Ibrahimovic aurait la capacité d'emprunter 62 millions d'euros sur 10 ans

Zlatan Ibrahimovic aurait la capacité d'emprunter 62 millions d'euros sur 10 ans - Michèle Limina - AFP

À l’occasion de l’Euro 2016 de football qui démarre ce vendredi 10 juin, une étude s'est amusée à calculer les capacités d’emprunts des joueurs des équipes les plus prestigieuses d’Europe... s'ils devaient souscrire un crédit immobilier.

À première vue on a plutôt tendance à penser que les grands joueurs de foot millionnaires n'ont pas besoin d'emprunter pour acheter un bien immobilier. Et pourtant, compte tenu des taux d'intérêt historiquement bas et de la durée de leur carrière particulièrement courte, ils auraient torts de s'en priver. D'autant que le profil de ces joueurs leur permet d'emprunter beaucoup d’argent sur de faibles durées, et avec des taux défiant toute concurrence.

Ainsi, ils bénéficient d’un taux de 1% en moyenne sur 10 ans, selon une étude de Vousfinancer et de Coldwell Banker, qui a également chiffré les capacités d'emprunt de ces grands sportifs de haut niveau. De quoi donner le tournis… Pour calculer ces montants, les auteurs de l’étude ont pris en compte les revenus mensuels des joueurs des différentes équipes nationales de l'Euro (revenus hors primes et sponsoring).

Les joueurs les mieux lotis ? L'équipe d'Espagne avec un salaire moyen mensuel estimé à plus de 480.000 euros. Pour eux, la capacité d'emprunt sur 10 ans est spectaculaire, plus de 18 millions d'euros ! De même, les mensualités de remboursement paraissent toutes aussi démesurées : autour de 160.000 euros.

Derrière l'Espagne, on trouve l'Allemagne, l'Angleterre et la France pour les équipes qui bénéficient des plus grandes capacités d'emprunt. A l'inverse, en bas de tableau figurent la Russie, la Croatie mais surtout la Suisse, où les joueurs sont en mesure d'emprunter plus 4 millions d'euros sur 10 ans.

Ibra et Ronaldo hors compétition

Et puis il y a les cas particuliers, comme Zlatan Ibrahimovic et Cristiano Ronaldo, qui représentent respectivement la Suède et le Portugal pendant la compétition. Leurs salaires respectifs affolent littéralement les compteurs : pour Zlatan, avec un revenu mensuel supérieur à 1,5 million d’euros, la capacité d'emprunt sur 10 ans monte à 62 millions d'euros. On dépasse même les 100 millions pour Ronaldo…

Sur le papier, ces montants font rêver. Pourtant, les joueurs de foot ne sont pas forcément les clients préférés des banques. En effet, la plupart ne sont pas les meilleurs gestionnaires. Du coup, les banques sont globalement assez frileuses à l'idée de prêter à des clients réputés relativement flambeurs.

En fait, les joueurs sont mieux accueillis en début et en fin de carrière. Au début parce qu'ils sont très jeunes et donc souvent encore sagement conseillés par leurs parents, et à la fin parce que c’est vers l’âge de 30/35 ans qu’ils réfléchissent à leur tour en "bon père de famille". Au final, les 20/25 ans sont ceux qui sont le plus mal perçus par les établissements.

Autre élément qui ne plaide pas forcément en leur faveur auprès des banques : l'assurance. La carrière des footballeurs comme celle des militaires ou des chirurgiens est à ce point dépendante de leur physique qu'ils bénéficient d'une assurance spécifique qu'ils prennent systématiquement au sein de leur club et donc pas au sein de la banque.

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Marie Coeurderoy