Ikea renonce à faire appel de sa condamnation
Le vendeur de meubles avait construit un entrepôt de 65 000 mètres carrés et 35 mètres de haut sans dérogation préfectoral. Une étape qui est pourtant obligatoire dans le processus de construction. Le tribunal a condamné Ikea pour la destruction partielle de nombreuses espèces protégées, comme le lézard ocellé ou la couleuvre de Montpellier.
La société, qui s'était également passée du feu vert du Conseil national de la protection de la nature (CNPn), avait alors proposé des aménagements à hauteur de 1,7 millions d’euros.
Le cas n'est pas isolé
Surpris par un agent de l’Office national de la faune et de la flore sauvage en 2008, alors qu’elle effectué des travaux de défrichements, la firme a provoqué le courroux de plusieurs associations de protection de la nature.
Cette décision constitue, selon France nature environnement (FNE), cité par Les Echos, une « victoire juridique qui créé une jurisprudence pour tous les permis qui passent outre les dérogations préfectorales ». Selon le quotidien, la FNE affirme que le cas n’est pas isolé. 25 % des zones de protections spéciales seraient concernées par des constructions ne respectant pas la directive européenne Habitat.