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Immobilier

L'effet positif de l'élection présidentielle sur l'immobilier

L'année précédant l'élection, les transactions progressent.

L'année précédant l'élection, les transactions progressent. - Thomas Samson - AFP

Une étude révèle que, sur les sept dernières élections présidentielles, l’année électorale connaît une baisse moyenne de 3,8% des transactions. Mais l'année précédant le vote, celles-ci progressent largement, et l'année suivante également.

Le marché immobilier est très sensible aux changements politiques. Le Crédit Foncier a donc mesuré l'impact de l'élection présidentielle sur ce secteur. Et il est plutôt positif. La société, spécialisée dans le financement immobilier, s'est penchée sur une période de plus de 40 ans, de 1971 à 2013, pour estimer les effets des sept dernières élections présidentielles sur le marché immobilier résidentiel.

L'année du scrutin, les transactions immobilières ont baissé de 3,8% en moyenne. Il n'y a que lors de l'élection de 2002 qu'elles ont progressé de 3,4%. En 1974, elles ont reculé de 5,6%, en 1981 de 6,2%, en 1988 de 0,2%, en 1995 de 4,8% et en 2007 de 1,3%. En 2012, elles ont même chuté de 11,6%. Sur ce sujet, Le Crédit Foncier a estimé que les transactions pourraient se replier autour de 810.000 unités l'an prochain, contre une évaluation de 840.000 cette année. "Ce qui demeure une année de bonne facture", précise le groupe.

Année faste

En revanche, l'année précédant le scrutin est plutôt une année faste. En sept élections, les transactions progressent de 4,6% en moyenne. L'année suivant l'élection est également une bonne année pour le secteur immobilier. Les transactions y avancent en moyenne de 2,3%.

Mais, mauvaise nouvelle pour ces élections de 2017, l'impact pourrait être plutôt négatif. Le Crédit Foncier a demandé à des professionnels "quel impact pourrait avoir l'élection présidentielle de 2017 sur le marché du logement durant les mois précédant l'élection?". Et 53% d'entre eux ont répondu qu'il serait négatif. Contre 32% pour qui cela n'aurait "aucun impact", et 9% un "impact positif".

Avec AFP

D. L.