L'USH craint les répercussions du plan de rigueur sur "les plus modestes"
L’USH s’inquiète notamment du relèvement du taux réduit de TVA de 5,5 à 7 %, qui sera notamment appliqué dans les travaux de rénovation des logements anciens. Cette hausse « aura pour conséquence un accroissement des dépenses du secteur de 225 millions d’euros par an, qui amputera ses capacités de construction neuve et d’entretien. Ce nouveau prélèvement s’ajoute à la ponction opérée sur le potentiel financier des organismes [HLM], qui s’élevait déjà à 245 millions d’euros, portant à près de 500 millions d’euros l’amputation [totale de leurs] ressources ».
L’USH dénonce également le plafonnement à 1 % de la hausse des prestations sociales (dont l’aide personnalisée au logement). Une mesure qui « porte atteinte au pouvoir d’achat des plus démunis et à leur capacité à faire face à leurs dépenses de logement ».