La CLCV dénonce les abus des administrateurs de biens
Après avoir recueilli les témoignages de locataires sur l’ensemble du territoire, La CLCV constate de nombreux exemples d’abus, qu’elle condense dans un exemple pour « un locataire restant cinq années dans son logement avant de quitter les lieux ». Ainsi, l’état des lieux d’entrée et de sortie pourra être facturé 220 euros, le renouvellement du bail : 95,68 euros, l’archivage du dossier : 2,39 euros, la clause pénale : 15 euros, ou encore les frais de relance : 38 euros. Mais encore la facturation de la quittance mensuelle : 150 euros (2,50€ X 12 X 5).
« Sanctions financières et disciplinaires »
Des pratiques qui sont contraires à la réglementation. « On ne peut que remarquer à quel point une partie de la profession [d’administrateur de biens] continue, sans rencontrer le moindre obstacle de la part de leurs organisations professionnelles ou des pouvoirs publics, à violer régulièrement la législation », lance la CLCV. Les consommateurs demandent donc un affichage en agence des frais qui ne peuvent être imputés au locataire, assortie de « sanctions financières et disciplinaires » pour les professionnels indélicats.