La dictature syrienne tente de sauver ses immeubles

Le clan el-Assad possèderait de l'immobilier avenue Foch, à Paris - dr
Une part importante des biens détenus par le clan est notamment située sur la Costa del Sol, en Espagne. Des actifs dont le frère du défunt Hafez el-Assad tenterait de se séparer en toute urgence.
Selon des documents inédits récupérés par le journal, Rifaat « cherche par exemple à se débarrasser de deux énormes lots à Puerto Banus : l’un, situé sur la promenade Benabola et incluant appartements et commerces, restaurants, bars ou supermarchés, est proposé à 296,4 millions d’euros ; l’autre, un morceau du complexe Gray d’Albion, est accessible pour 131 millions ».
Ces immeubles sont situés non loin de la très clinquante Marbella, connue notamment pour ses palaces, sa jet-set et ses gigantesques projets immobiliers.
Des biens « carrément bradés »
Au total, ce patrimoine représente quelque 427,4 millions d’euros, explique Charlie Hebdo. Mais, preuve de l’urgence dans laquelle le clan el-Assad se trouve : « ses biens sont carrément ‘bradés’, au dire d’un spécialiste immobilier » que cite le magazine.
Car pour ce qui est des actifs situés en Espagne, « le tout est ainsi proposé pour 318 millions d’euros. Soit 100 millions de moins » que sa valeur, pour peu qu’une société offshore se montre intéressée. Mais encore faut-il « acquérir quelque trente coquilles vides et se taper la paperasserie », ironise Charlie Hebdo.
« Des dizaines d’appartements » à Paris
La France n'échappe pas à cette présence peu désirable. En effet, l'hexagone est également cité parmi les lieux privilégiés par le clan pour y établir des résidences secondaires. Ainsi, à Paris, les el-Assad ont acquis « un immeuble avenue Foch, à Paris, des hôtels particuliers square Foch et avenue de Lamballe ». Mais aussi « des dizaines d’appartements » près de la Maison de la radio.
Rifaat possèderait aussi « une immense propriété de 45 hectares à Bessancourt, dans le Val-d’Oise » qui accueillerait plusieurs membres de la famille, conclut le journal satirique.