La lutte contre les "marchands de sommeil" s'intensifie à Paris
Une amende loin d'être dissuasive, puisque selon l'élu, certains propriétaires indélicats "préfèrent payer" cette somme plutôt que faire les travaux nécessaires dans leur logement. "Il faut une modification de la législation pour que les sanctions soient plus fortes", a-t-il ajouté.
Autre mesure symbolique du durcissement de la politique de la municipalité à l'égard de ces "marchands de sommeil" : la ville se constituera systématiquement partie civile dans les procès qui leur seront intentés, "en faisant valoir ses droits à la réparation du préjudice subi par la commune". De quoi alourdir, in fine, les sanctions contre les indélicats.
Malgré les plans de la municipalité, le logement insalubre reste toujours un problème dans la capitale, notamment dans le nord-est de la capitale. De 250 à 300 nouveaux arrêtés d'insalubrité sont ainsi pris chaque année.
Avec AFP