La primo-accession passée au peigne fin
Les primo-accédants ont en moyenne 35 ans, et leur nombre se serait accru d’un tiers entre 2000 et 2007. Ces nouveaux propriétaires sont confrontés à « une multitude de difficultés » lors de l'acquisition de leur premier bien, explique Cetelem.
Des difficultés morales
Dans le contexte d’une baisse du pouvoir d’achat immobilier (de 15 % entre 2003 et 2010), il semble que le bonheur de devenir propriétaire ne soit pas partagé : « 41 % des primo-accédants depuis moins de cinq ans jugent avoir été anxieux, voire très anxieux vis-à-vis de ce premier achat. » Alors que 30 % seulement des non primo-accédants seraient inquiets.
S’ils sont plus anxieux, ils sont également moins confiants : l’indice de confiance est de 59 % chez les primo-accédants, alors qu’il monte jusqu’à 70 % chez les propriétaires classiques, indique l’observatoire.
Des conditions matérielles plus difficiles
Les démarches seraient perçues plus compliquées, Internet prend une place plus importante lors du projet d’acquisition : 75 % des primo-accédants récents y ont recours. L’incontournable prêt immobilier apparaît plus inaccessible : « 11 % des primo-accédants récents ont essuyé au moins un refus de crédit », tandis que 13 % estiment le cas échéants que le prêt accordé était insuffisant. A titre de comparaison, le problème du prêt ne concerne que 2 % des secondo-accédants.