La Samaritaine, dernière ligne droite
La rénovation de la Samaritaine est une course administrative qui n’est pas de tout repos. La délivrance du permis de construire, le mois dernier, a constitué un virage décisif. La Commission départementale d’aménagement commercial de Paris (CDAC) a, elle aussi, donné son aval pour la partie commerçante du projet de LVMH de Bernard Arnault, propriétaire de la Samaritaine, fait part Le Parisien. Par conséquent, le chantier va pouvoir débuter dans le courant de l’année prochaine.
L'ambiance populaire de la Samaritaine en voie d'extinction ?
Une fois les travaux achevés, près de 21 300 mètres carrés de commerces doivent être inaugurés. Cette surface comprend un grand magasin d’une surface de 16 453 mètres carrés, partagée en deux secteurs. D’une part, une partie en alimentaire. D’autre part, deux surfaces non alimentaires de plus de 2 000 mètres carrés, qui nourrissent d’ailleurs quelques inquiétudes. En effet, la Samaritaine est un centre commercial populaire, et ce caractère originel ne devait pas être altéré par ce nouveau chantier. Mais lors de la présentation de ce dernier, le projet d’une « épicerie fine gastronomique » a été avancé. Le côté populaire semble céder du terrain.
« On trouve (un peu de) tout à la Samaritaine »
Outre les surfaces destinées aux commerces, d’autres projets sont prévus : une crèche, des logements sociaux, des bureaux, et un hôtel de luxe d’ores et déjà baptisé « Cheval Blanc ». Les travaux devraient débuter dans le courant de l’année prochaine pour une ouverture au publicen 2014. Si bien sûr aucune nouvelle embûche vient s’interposer, notamment des recours administratifs qui ont déjà retardés le début du chantier pendant six ans.