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Le DAL lance un ultimatum à la préfecture d'Île-de-France

Le DAL quittera ses locaux de la rue de la Banque ce week-end

Le DAL quittera ses locaux de la rue de la Banque ce week-end - dr

Reçu à la préfecture au lendemain de l'opération « 24 heures des sans-logis et des Dalos », Droit au logement (DAL) espère « des retombées positives » prochaines pour les familles sans-logis et celles éligibles au droit au logement opposable (Dalo). L'association, qui quittera ses locaux de la rue de la Banque au cours du week-end, prévoit de nouveaux campements si une solution n'était pas trouvée d'ici là.

Une délégation du DAL, et des représentants des campements de sans-logis établis depuis plusieurs semaines square Boucicaut (Paris 7ème), à Montreuil (93) et à la Courneuve (93), ont été reçus mercredi par le préfet de la région Île-de-France. A l’appel du DAL, une centaine de personnes venaient de passer la nuit en face de la préfecture, pour demander l’hébergement des sans-logis et le relogement des familles reconnues éligibles au droit au logement opposable (Dalo).

Contacté au sortir de l’entretien, Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL s’est montré prudemment optimiste. « On nous a réservé un accueil un peu moins rugueux que d’habitude, a-t-il indiqué. Il semble que la préfecture travaille sur la question des campements de Montreuil et de la Courneuve. Tout ça est encore un peu vague, mais nous espérons des retombées positives, pour les sans-logis comme pour les familles Dalo ».

L’association espère d’autant plus une solution rapide qu’elle quittera ses locaux de la rue de la Banque, dans le 2ème arrondissement de Paris, le week-end prochain. « Nous allons rendre la rue de la Banque, où des logements sociaux doivent être construits », a expliqué M. Eyraud. Ocr ces locaux, que le DAL occupe depuis l’automne 2007 dans le cadre d’un bail précaire, abritent depuis deux mois les familles sans-logis du square Boucicaut. « Notre départ est un coup de pression supplémentaire qui s'exerce sur les pouvoirs publics, a poursuivi le porte-parole. Si une solution de relogement n’a pas été trouvée d’ici lundi, nous réinstallerons un campement en face de la préfecture. Pour une durée indéterminée, cette fois ».

Emmanuel Salbayre