Le Front National cherche un repreneur pour le "Paquebot"
« Nous nous sommes résignés à vendre notre siège, parce que nous voulons honorer les dettes que nos candidats ont faites », a reconnu le leader frontiste, en référence à la dette de campagne cumulée à 8 à 9 Millions d'euros que le parti traîne depuis son dernier échec électoral. « Par conséquent, nous sommes obligés de taper en quelque sorte dans nos réserves, et le siège national, c’était notre garantie de réserve financière », a-t-il ajouté. L’hypothèse d’une cession, qui avait été évoquée pour la première fois au mois d’octobre par le quotidien Le Parisien, n’avait jamais été reconnue officiellement par le parti. Le repreneur n’a pas encore été trouvé, « mais je pense que nous le trouverons », a assuré Jean-Marie Le Pen, sans donner d’indication quant au montant éventuel de l’opération.