Le marché de l’investissement a reculé de 48 % en France depuis janvier
Il convient toutefois de noter que le troisième trimestre a superformé de 64 % par rapport au deuxième trimestre et a quasiment doublé les volumes enregistrés au premier. Cette évolution positive a été soutenue par une hausse de la demande, corrélée à la stabilisation des taux de rendement, une forte correction des valeurs ainsi que par l’augmentation d’opérations de taille plus significative.
La part de l’immobilier de bureaux dans les volumes d’investissement est toujours majoritaire, même si celle-ci ne représente plus que deux tiers des volumes aujourd’hui contre 75 à 80 % au cours des années précédentes. Les commerces confirment également leur dynamise et totalisent 24 % des volumes placés en France.
L'IDF concentre 66 % des investissements nationaux L’Ile de France concentre toujours la majorité des engagements avec plus de 3 milliards d’euros, soit 66 % des investissements nationaux. La Quartier central des affaires (QCA) attire la majorité des investissements, avec des acteurs désireux d’investir sur des secteurs établis.
L’étude relève enfin un rééquilibrage entre investisseurs nationaux et internationaux. « Notre constat à la fin du troisième trimestre fait maintenant apparaître 33 % de part de marché pour les investisseurs étrangers, avec une position marquée des fonds allemands largement leaders de cette catégorie. Sans que ce soit identifiable au travers des transactions conclues cette année, les fonds internationaux plus opportunistes pourraient prochainement reprendre position sur le marché français » analyse Olivier Gérard, Président de Cushman & Wakefield France.
M.F.