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Les accidents d’usagers d’ascenseurs en baisse en France

Moins d'accidents d'ascenseur, mais une mise aux normes difficile

Moins d'accidents d'ascenseur, mais une mise aux normes difficile - dr

En 2010, la fédération des ascenseurs déplore 1 accident mortel d’usager, alors qu’en 2005, elle dénombrait 6 accidents « graves ou mortels ». D’après la Fédération, les chiffres diminuent notamment dans les équipements respectant la loi SAE, mais beaucoup sont dus à l'absence de mise aux normes.

Les accidents les plus graves d’usagers sont en décroissance entre 2000 et 2010 : sur la période de 2000 à 2005, la moyenne, la Fédération des ascenseurs comptabilise 5,8 accidents graves par an, alors que sur la période de 2006 à 2010, la moyenne retombe à 2,4 accidents graves par an. Les causes principales d’accident en 2009 sont : le décalage de seuil, dans 42 % des cas, et les chocs lors de la fermeture des portes interviennent dans 27 % des cas, et concernent « surtout des personnes âgées », indique la fédération. 10 % des accidents sont dus à des arrêts brusques ; un phénomène en diminution. Pour la première cause d’accidents, le décalage de seuil, la loi de sécurité des ascenseurs existants (SAE) prévoit une mise aux normes en 2013.

85 % des accidents auraient pu être évités ?

Malgré ces résultats, la FA révèle que « depuis 2000, 85% des accidents mortels d’usagers auraient pu être évités avec la loi SAE (en liaison avec les 17 risques identifiés par AFNOR) ». La loi, qui date de 2003, prévoit trois paliers de mise aux normes, dont le premier au 31 décembre prochain, le deuxième en 2013 et le troisième en 2018. Les ascensoristes déplorent le fait qu’actuellement, seuls 20 % du parc d’ascenseurs est en phase avec la première vague de réglementation.

Pour 2013, 37 % des travaux ont été effectués, et 17% pour la troisième échéance.

André Figeard