Les administrateurs de biens passent le rapport Attali au crible
A l'inverse, la Confédération craint que les mesures visant à « encourager les propriétaires à louer en établissant des rapports plus équilibrés avec les locataires » ne voient jamais le jour, « en raison des pouvoirs d'appréciation discrétionnaire du juge ou du préfet ».
La CNAB craint donc qu'une fois de plus le déséquilibre ne s'aggrave aux détriments du propriétaire, décourageant un peu plus les investisseurs dont nous avons tant besoin pour atteindre l'objectif de 500 000 logements ».
Concernant les propositions en faveur d’une meilleure mobilité, la CNAB salue la suppression proposée des droits de mutation liés à l'achat ou la vente, qu’elle « appelle de ses vœux depuis longtemps ».
Elle se montre en revanche peu favorable à la réduction des frais d’agence demandée par la Commission. « Une meilleure reconnaissance de [l’activité d’agent immobilier] dans notre pays serait sans nul doute de nature à améliorer la situation, contrairement à une réduction autoritaire des honoraires d'agence, au demeurant impossible dans un régime de liberté des prix » remarque Serge Ivars, président de la CNAB dans un communiqué.
VJ