Les bailleurs plus enclins à faire rénover leurs biens
Sur les huit premiers mois de l’année, le taux d’effort d’amélioration et d’entretien mesuré par l’étude atteint 29,8 % des maisons et appartements à la relocation, contre 27,9 % un an plus tôt. Soit le niveau le plus élevé depuis le lancement de Clameur, en 1998.
« On fait rénover dans deux cas de figure totalement opposés », commente Michel Mouillart, professeur d’économie à l’Université de Paris X et auteur de l’Observatoire. « Quand tout va bien – qu’on peut facilement améliorer son patrimoine tout en espérant une amélioration des recettes locatives – mais également quand tout va mal ! Un bailleur qui se retrouve en mal de locataire fera tout ce qu’il peut pour louer son bien. Or, si ce bien présente des défauts, des dégradations, la demande hésitera à se porter dessus. Les risques de perte de recettes locatives sont plus grands encore », poursuit l’économiste.
L'effort d'amélioration et d'entretien du parc est supérieur à la moyenne pour les biens de 4 pièces, plus touchés par le ralentissement du marché locatif, avec 32 % des relocations concernées. Il atteint 28,3 % pour les 3 pièces, 26 % pour les studios/1 pièce, et 26,7 % pour les 5 pièces et plus. C'est pour les appartements de deux pièces qu'il est le plus faible, à 24,1 %.
V.J.