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Logement : Les classes moyennes doivent faire des choix

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43 % des actifs franciliens consacrent plus de 30 % de leur revenu pour se loger, témoigne un sondage sur le logement des actifs des classes moyennes en Ile-de-France, réalisé par l’Ifop pour le groupe Perl, promoteur de logement socialement responsables.

Une proportion qui s’envole à 62 % pour les locataires du parc privé.

Une analyse plus précise des résultats montre que les actifs franciliens des classes moyennes privilégient la qualité du logement lui-même, la qualité de l’environnement mais aussi la faible durée du trajet avec le lieu de travail. 40 % des actifs vivent ainsi à moins d’une demi-heure de leur lieu de travail.

L’enquête nous apprend également que les actifs des classes moyennes de la région francilienne ne rêvent pas de devenir propriétaires à tout prix. 70 % des locataires actuels préfèrent en effet être locataire que propriétaire et donnent priorité au prix du loyer, à la taille du logement et à la qualité du quartier.

Difficulté pour les moins de 35 ans Autre précision, si l’offre de logement social accueille correctement une partie de la classe moyenne, il existe pour les moins de 35 ans une réelle difficulté à rentrer dans le parc social. Ceux-ci représentent en effet 10 % des locataires sociaux alors que le taux moyen du sondage est de 17 %.

L’enquête indique enfin que la mise en danger est réelle pour 38 % des propriétaires et pour 42 % des locataires sociaux qui consacrent plus de 30 % de leurs revenus net mensuels pour leur logement. Ce chiffre atteint même 60 % des locataires du secteur privé qui dépensent plus du tiers de leur revenu mensuel dans leur loyer (12 % d’entre eux déclarent dépenser plus de 40 % de leur budget mensuel).

B.O.

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