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Lyon devant Paris au classement des villes les plus attractives en Europe

Lyon plébiscitée par les investisseurs immobiliers

Lyon plébiscitée par les investisseurs immobiliers - Philippe Merle - AFP

Selon une étude de PwC, la Capitale des Gaules est de plus en plus plébiscitée par les investisseurs immobiliers, qui recherchent une plus grande stabilité dans un contexte économique et politique incertain.

Lyon confirme son regain d'attractivité. Selon une étude du cabinet PwC sur l'investissement immobilier en Europe, la métropole a fait une ascension fulgurante au classement des villes les plus attractives, passant de la 25e à la 10e place. Elle devient ainsi la championne de sa catégorie en France, devant Paris, malgré les nombreux atouts de la capitale. Comment expliquer une remontée aussi spectaculaire? Dans un climat général d'incertitude, les investisseurs privilégient plus que jamais les villes les plus stables économiquement et politiquement, soulignent les auteurs de l'étude.

Une destination naturelle comme Paris

Et c'est bien la force de Lyon. Tout d'abord, l'immobilier y est plus beaucoup plus abordable qu'à Paris, où le prix au mètre carré dépasse les 8.200 euros. L'agglomération bénéficie également d'une évolution démographique ultra-dynamique, d'un taux de chômage plus faible que la moyenne nationale et d'un développement urbain constant avec la création de nouveaux quartiers. Pour les investisseurs internationaux, Lyon est en train de devenir une destination naturelle comme Paris, précise l'étude, avec en plus l'assurance d'une meilleure rentabilité.

Ce n'est pas la première fois que Lyon se distingue. Il y a un mois à peine, la Capitale des Gaules s'est hissée à la 13e place au classement des 100 plus grandes villes d'Europe présentant le meilleur potentiel économique. La ville signait déjà l'une des plus fortes progressions dans le classement du spécialiste de l'immobilier de bureaux Lasalle. Lyon a même dépassé Berlin, portée par l'amélioration du marché de l'emploi et le développement de ses infrastructures.

Marie Coeurderoy