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Mauvaise passe pour l'hôtellerie française

La crise joue sensiblement sur les fréquentations hôtellières

La crise joue sensiblement sur les fréquentations hôtellières - dr

Les signes de redressement de l’activité hôtelière apparus fin 2009 ont été démentis en ce début d’année 2010, note une étude réalisée par BNP Paribas Real Estate, spécialiste en immobilier d’entreprise.

Après un recul continu depuis l’année 2008, la demande globale montre toutefois de légers signes d’amélioration et les effectifs du secteur hôtelier sont en voie de stabilisation depuis l’automne 2009. Victime de la crise économique, l’hôtellerie française a été durement touchée en 2009, notamment en raison de la désaffection des touristes étrangers (- 12 %). L’Hexagone demeure cependant la première destination touristique mondiale soutenue par son tourisme domestique.

70 % de la clientèle est européenne

Près de sept nuitées sur dix sont le fait des touristes européens qui, victimes de la crise, ont réduit leurs déplacements. Ainsi, les touristes britanniques enregistrent une baisse de 21 %, les Espagnols de 14 %, les Allemands de 11 % et les Italiens de 10 %. L’étude précise que les clientèles « long courrier » enregistrent des baisses plus légères, voire des hausses sur la seconde moitié de l’année 2009.

Toutes catégories confondues, le taux d’occupation atteint 63,8 % en 2009 pour un prix moyen de 83,7 euros. La baisse de 1,8 % du prix moyen par rapport à 2008 n’a pas réussi à freiner la chute du taux d’occupation qui atteint 4,6 points sur l’année. Le RevPAR (revenu par chambre disponible) recule de 8,5 % et s’établit à 53,5 euros, enregistrant ainsi le record de baisse sur ces dix dernières années.

Marc Fleury