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Nouvelle hausse des prix du gaz au 1er juillet

Cette hausse porte à 15 % la progression des tarifs depuis le début de l'année

Cette hausse porte à 15 % la progression des tarifs depuis le début de l'année - Gaz de France

Les tarifs du gaz naturel pour les particuliers augmenteront le 1er juillet, pour la deuxième fois de l'année. Les hausses seront comprises entre 2 et 4,7 %, et c’est pour les 6 millions de Français se chauffant au gaz que la facture sera la plus salée.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a tranché en faveur de GDF Suez. Constatant une hausse de ses coûts d’approvisionnement, le groupe gazier avait demandé, comme il en a le droit depuis le début de l’année, une revalorisation des tarifs du gaz en France, selon une formule prenant notamment en compte l’évolution du prix de la molécule de gaz et des coûts de transport et de distribution.

« La CRE a vérifié que l’application de cette formule entre le 1er avril et le 1er juillet correspond bien à une hausse de 0,228c€ par kWh, indique la Commission dans un communiqué. Celle-ci résulte de l’augmentation, sur la période considérée, des moyennes prises en compte dans la formule » - à savoir une progression de 9,4 % pour le fioul lourd, de 13,3 % pour le fioul domestique, et de 11,3 % pour le Brent. Sans oublier la baisse de l’euro, qui renchérit mécaniquement les importations d’hydrocarbures.

Bientôt une baisse ?

La hausse ne sera la même pour tous les abonnés : de 2 %, soit 2 euros supplémentaires par an, pour les foyers n’utilisant le gaz pour la cuisine ; 3,1 % (8 euros) pour ceux qui l’utilisent également pour l’eau chaude ; jusqu’à 4,7 % (45 euros) pour ceux qui cuisinent et se chauffent au gaz. « Soit 6,3 millions de clients », précise la CRE. A noter que les industriels et les chaufferies de résidences collectives connaîtront des hausses comprises entre 5,5 et 7,4 %.

La Commission rappelle par ailleurs que la formule tarifaire fait actuellement l’objet d’un audit, sur lequel elle délibérera d’ici septembre. « Les premiers résultats laissent entrevoir des évolutions modifications fondées sur les renégociations en cours des contrats à long terme entre GDF SUEZ et ses fournisseurs. Celles-ci aboutiraient à l’intégration d’une indexation plus importante sur les prix de marché, inférieurs à ce jour aux prix indexés sur le pétrole », précise-t-elle, laissant entrevoir une baisse des prix du gaz lors des prochaines indexations. On en reparle fin septembre !

Emmanuel Salbayre