Novelli veut mettre les détecteurs de fumée "sous haute surveillance"
Alors qu’une enquête de l’Institut national de la consommation (INC) fait état de « gros problèmes » de fonctionnement pour « la majorité des modèles » de détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF) disponibles sur le marché, le secrétaire d’Etat au Commerce a demandé vendredi à la Direction régionale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de « mettre les DAAF sous haute surveillance ».
Une première enquête de la DGCCRF, réalisée en 2007, avait donné lieu à deux types de suites, rappelle M. Novelli dans un communiqué : « les distributeurs avaient été amenés à retirer eux-mêmes quatre modèles considérés comme non conformes aux normes applicables », et « un avis de mise en garde aux fabricants, importateurs et distributeurs avait été publié au Journal officiel* ».
Une nouvelle enquête, lancée au printemps 2009, est en voie d’achèvement. « Dès connaissance des résultats des tests effectués selon les méthodes officielles, notamment sur l’éventuel caractère « non conforme et dangereux » de certains produits, la DGCCRF prendra les mesures adéquates pouvant aller jusqu’au retrait et au rappel des produits présentant un risque pour la sécurité des consommateurs », promet le secrétaire d’Etat.
« Dans le cadre des suites qui seront données à cette enquête, la DGCCRF prendra en compte les essais réalisés par l’INC sur 8 DAAF dont son magazine, 60 millions de consommateurs fait état dans son dernier numéro ».
E.S.
*JO n°0304 du 31 décembre 2008, texte n° 244