Pas de baisse... ni de hausse des tarifs du gaz
Compte tenu du recul des cours des hydrocarbures au cours des derniers mois, celle-ci devrait entraîner une baisse « d’environ 2 % » des tarifs lors de la prochaine révision trimestrielle, le 1er octobre. « Mais la remontée actuelle des cours aurait sans doute entraîné ensuite une hausse des tarifs au 1er janvier », explique le quotidien. Soucieux d’« éviter ce mouvement de yo-yo » et échaudés par la polémique née de l’augmentation des tarifs de l’électricité, cet été, les pouvoirs publics opteraient pour le statu quo.
Interrogé par le quotidien, le ministère de l’Ecologie et de l’Energie reconnaît que le gel des tarifs réglementé du gaz est « une piste de travail », tout en précisant que le dossier n’est pas encore tranché. La décision finale sera prise d’ici la fin du mois, après saisie de la CRE par Jean-Louis Borloo et Christine Lagarde.
E.S.