Pour la création d'un ordre des agents immobiliers (Tagerim)

« Nos professions sont dans la tourmente depuis des années, et j’ai l’impression que la fréquence des procès, d’intention ou de droit, augmente sans cesse », déplore M Buzy-Cazaux, en référence, notamment, au rapport de la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DCCRF) qui dénonçait à l’automne les « pratiques illicites » de certains agents immobiliers et syndics. Epinglées également les « passes d’armes » entre les syndics et l’Association des responsables de copropriété (ARC), qui révèlent selon le vice-président de Tagerim « un lourd malaise ». Tout en reconnaissant qu’elle peut paraître « désuète », Henry Buzy-Cazaux défend l’idée d’un ordre pour deux raisons : d’une part parce qu’« on ne peut se résigner à une situation aussi imparfaite », d’autre part parce que « l’ordre est l’outil le plus puissant d’une régulation d’une profession ». L’ordre devrait avoir deux effets : « il assainira la situation des professions de la gestion et de la transaction immobilière, et il restaurera leur image, dont la dégradation devient insupportable à ceux qui font bien leur métier, dans le respect de la loi, de la déontologie, de l’exigence professionnelle et du client », conclut Henry Buzy-Cazaux.