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Syndics, Loiselet & Daigremont réagit à l'article de 60 Millions de consommateurs

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Loiselet et Daigremont dénonce les informations à paraître dans le numéro de novembre du magazine 60 Millions de consommateurs.

Dans un article de douze pages sur la profession de syndics de propriétés, intitulé « Le palmarès des abus les plus scandaleux » et dont des extraits ont été repris dans une dépêche de l’AFP datée du mardi 23 octobre, le journal évoque « des audits d’ascenseur […] facturés 1 200 € par le cabinet Loiselet ». « Cette information est totalement contraire à la réalité », s’indigne la société, qui s’explique en deux points. En premier lieu, « conformément à la loi, Loiselet & Daigremont ne facture comme syndic aucune autre prestation que celle figurant dans son contrat, accepté par les copropriétaires en assemblée générale [et qui] ne prévoit aucune rémunération au titre des audits d’ascenseur ». D’autre part, « si Exxeco, société du groupe spécialisée dans les audits et la maîtrise d’oeuvre d’ascenseurs réalise bien depuis 2001 des audits sur des appareils d’immeubles dont Loiselet & Daigremont assure la gestion, ces audits sont facturés aux copropriétés concernées au prix de 450 euros TTC, […] montant est très sensiblement inférieur à ce qui se pratique généralement dans la profession, comme en témoigne le prix de référence cité par l’AFP, de 750 euros, près de 70 % supérieur au prix d’Exxeco ». Loiselet & Daigremont souhaite un droit de réponse et demande à ce que « la vérité soit rétablie », n’excluant pas d’aller en justice « si la voie amiable n’aboutissait pas ». Cette attaque contre les syndics de copropriétés n’est pas la première. En septembre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait mis en évidence l’existence de « tendances négatives pour les consommateurs » au sein de la profession, citant la « multiplication du nombre des prestations facturées hors forfait de gestion courante », le « maintien dans les contrats de certaines clauses abusives » ou encore la « mise en concurrence trop rare des entreprises dans le cadre des marchés de travaux ». Soucieux d’assainir la situation, Eric Chatel, secrétaire d’Etat en charge de la consommation et du tourisme, a décidé début octobre d’accorder un délai de six mois à la profession pour « adapter volontairement ses pratiques » et respecter les règles de transparence tarifaire énoncées par le Conseil national de la consommation (CNC).

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