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Fiscalité immobilier

Les avantages fiscaux de la location meublée

Un abattement de 50 % pour les loueurs en meublé

Un abattement de 50 % pour les loueurs en meublé - Fotolia

Le régime fiscal du micro-BIC est destiné essentiellement aux loueurs en meublé. Une pratique qui rencontre de plus en plus d’inconditionnels désireux de louer leur logement secondaire afin d’augmenter leurs recettes personnelles.

Le moral et la consommation des ménages progressent ces derniers mois, mais leur pouvoir d’achat baisse. Par conséquent, la part de leur revenu disponible s’amenuise d’année en année. Afin de redonner un peu d’air à ses finances personnelles, louer son domicile ou sa résidence secondaire meublé peut s’avérer judicieux, voire juteux. Le micro-BIC, par exemple, peut dans ces conditions donner satisfaction. Ce régime fiscal est apparenté à celui du micro-entrepreneuriat.

« Les avantages fiscaux sont très intéressants pour les loueurs car les revenus tirés de la location meublée sont considérés comme des BIC (Bénéfices industriels et commerciaux, NDLR) et non comme des revenus fonciers, explique Fabrice Petit, fondateur du site internet Lodgis.com, spécialisé dans la location meublée. Lorsque le propriétaire réalise un chiffre d'affaires annuel inférieur à 32 600 euros HT, il peut bénéficier du régime micro-BIC, il bénéficie alors d'un abattement de 50 % et n'est donc imposé que sur la moitié de ses revenus », ajoute-t-il.

Le régime réel simplifié, l’autre volet

Un régime intéressant, alors que les locations vides ne bénéficient que d’un abattement de 30 %. Si les revenus commerciaux annuels dépassent la barre des 32 600 euros, le propriétaire doit alors opter «  pour le régime réel simplifié d'imposition aux BIC. Dans ce cas, en plus des charges classiques et des intérêts d'emprunt, il pourra déduire de ses revenus l'amortissement de son bien, ce qui n'est pas possible en location vide. Cet avantage permet souvent au propriétaire de ne pas payer d'impôts pendant plusieurs années », souligne M. Petit. Et bien sûr, ces revenus sont exonérés de TVA.

Un exemple concret

Un loueur en meublé, qui perçoit à l’année 20 000 euros de loyers, bénéficie d’un abattement de 10 000 euros (50 % sur les 20 000 euros encaissés). Son imposition se basera sur ces 10 000 euros. C’est l’administration elle-même qui calculera cet impôt.

Maxime Laurent