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Logement : Une fiscalité trop lourde, facteur d’immobilisme
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« Il existe un lien fort entre statut d’occupation du logement, mobilité géographique et performance du marché du travail : un marché du logement fluide pourrait être un déterminant non négligeable du taux de chômage structurel dans les économies développées », analyse le Centre d’analyse stratégique (CAS), service du Premier ministre.
Selon le centre, les « freins à la mobilité résidentielle sont l’ampleur des droits de mutation, ainsi que le traitement fiscal des revenus fonciers », jugés « très défavorable aux ‘locataires bailleurs' ». Pour le CAS, « le rétablissement d’une certaine neutralité fiscale entre les statuts d’occupation locataire et propriétaire pourrait conduire à une meilleure allocation des logements dont les premiers bénéficiaires seraient les jeunes et les plus défavorisés ».
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