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Fiscalité immobilier

Londres : Les banquiers pourraient partir

La hausse des prélèvements pourrait provoquer un départ des banquiers

La hausse des prélèvements pourrait provoquer un départ des banquiers - dr

Les financiers de la City, qui tirent les prix de l'immobilier haut de gamme de la capitale anglaise vers le haut, risquent de pâtir du nouveau dispositif fiscal qui entrera en vigueur le 6 avril prochain outre Manche, indique une étude réalisée pour la Financial News par le cabinet KPMG, spécialisé dans l’audit et le conseil. Un certain nombre d'entre eux pourrait ainsi voler vers des cieux fiscalement plus cléments, faisant baisser les prix des logements sur les rives de la Tamise.

Ce nouveau dispositif fera en effet passer de 40 % à 50 % le taux marginal de l’impôt sur les revenus dépassant les 150 000 livres (environ 165 115 euros). L’étude étudie quatre cas de figure : un célibataire britannique gagnant 250 000 livres par an (275 295), un banquier britannique marié avec deux enfants gagnant 500 000 livres par an (550 590), un banquier français marié avec deux enfants gagnant 1 million de livres par an (1 101 050) et un étasunien célibataire gérant un hedge fund et gagnant un million de livre par an (1 101 050).

A l’heure actuelle, Londres est l’une des villes le plus attractives pour les banquiers, la cité étant moins taxée que des places fortes comme Francfort, Genève, Paris, New York ou Zurich. Un banquier français marié avec deux enfants paye ainsi 403 689 livres en impôts et charges, contre 432 770 livres à New York ou 486 808 livres à Francfort. Après le 6 avril, celui-ci devra s’acquitter de 491 279 livres en impôts et charges. Et Londres sortira en queue de peloton au classement des places financières de la planète sur la question.

Marc Fleury